Les murs du son
Un ouvrage consacré au pavillon Philips par Carlotta Darò
Ronchamp, DS Citroën, Spoutnik, Atomium et stéréophonie : les Trente Glorieuses n’en sont qu’à leur mitan et en cette année 1958, le Mon Oncle de Jacques Tati le prouve au même titre que le Mode d’existence des objets techniques de Gilbert Simondon, le Centre des nouvelles industries et technologies (Cnit) à La Défense ou l’Exposition universelle se tenant à Bruxelles. A l’invitation de la marque Philips, c’est justement le moment que choisit le vieux Le Corbusier (70 ans) pour passer ses « murs du son ». Pour ce faire, il compose une œuvre d’art totale avec la complicité d’Edgard Varèse et de son jeune collaborateur, Iannis Xenakis. Prend alors forme un projet fou celui d’un « poème électronique » où l’espace se compte en secondes et l’odyssée humaine en quelques images
Auteure d’Avant-gardes sonores en architecture (2013), Carlotta Darò est historienne de l’art et enseignante à l’école d’architecture de Paris-Malaquais.
Les murs du son
Carlotta Darò, éditions B2, Paris, 2015