Sculpture sur le campus
L'UNIL accueille depuis fin septembre sa première triennale de sculpture. Les 19 installations, disséminées dans le parc, sont visibles jusqu'à fin 2014.
Sur l'herbe grasse qui pousse sur le campus de l'Univeristé de Lausanne (UNIL), les étudiants se dorent la pilule et casse la croûte une fois les beaux jours arrivés, tandis que les moutons paissent tranquillement. Désormais, et depuis fin septembre dernier, élèves et ovinés doivent faire avec... des sculptures.
C'est la première fois que l'UNIL met sur pied une telle manifestation. La Triennale accueille, une année durant, 19 sculptures sélectionnées parmi 150 dossiers en provenance de tout le territoire. Les ambitions de l'équipe organisatrice? Désacraliser le parc de l'université, mettre en valeur le site et générer une sorte de va-et-vient entre campus et ville; attirer les citadins. Interpeller aussi.
Si les oeuvres tantôt minimalistes, abstraites, figuratives ou architecturales ne forment pas un ensemble cohérent et ne permettent pas un parcours suivi, narratif, elles ont le mérite de faire preuve d'audace. L'installation de Tarik Hayward en est sans doute le plus bel exemple. Le Lausannois a façonné un monolithe en compost. Oeuvre qui va ainsi se tranformer au fil du temps et au gré des conditions météorologiques, se dégrader. Disparaître enfin.
Ces jours, un jury aura pour tâche de proclamer lauréat l'un des 19 artistes, qui pourra ensuite exposer sur le site plusieurs de ses installations.
