D’après J.G. Ballard, l’inner space est le résultat d’une négociation entre notre intérieur (la pensée) et l’espace extérieur (le monde physique). C’est un outil de connexion entre deux mondes différents: nos capacités cognitives nourrissent des spatialisations imaginaires et, à l’inverse, la spatialité réelle modèle nos méthodes cognitives… C’est par ces mots que Mariabruna Fabrizi et Fosco Lucarelli nous font entrer dans la plus poétique des cinq expositions de la Triennale de Lisbone. Dans Inner Space, ils explorent les relations qu’entretiennent l’espace et l’imagination en s’appuyant sur des projets d’architecture, sur des œuvres d’art, mais aussi des jeux vidéos.