Christian Lutz a traversé pendant près de huit ans les territoires européens sur les traces des partis de la droite populiste. «Les partis qui diffusent cette idéologie sont des oiseaux familiers, qui soudain attaquent, écrit-il. Ils s’inscrivent dans le paysage; ils se logent dans les friches industrielles, dans les villes calmes et bourgeoises, dans le regard des individus. Ils sont là, dans chaque inattention de nos valeurs morales, dans chaque brèche que la peur entaille.»