Biennale d’architecture

La Biennale d'architecture de Rotterdam vient d'inaugurer sa 11e édition. L'occasion de revenir sur l'évolution de cet événement majeur, en quête de sens dans un contexte où celui-ci est de moins en moins évident.

Nous avons eu le privilège de rencontrer le président de la Biennale de Venise, Roberto Cicutto, pour discuter de l'exposition d'architecture en cours et pour explorer sa vision des rôles cruciaux de cette institution, ainsi que des récentes évolutions de sa politique économique, sociale et environnementale.

L’atelier masōmī, fondé en 2014, est une agence nigérienne qui connaît un développement intéressant en Afrique centrale et de l’Ouest. Depuis 2022, sa fondatrice Mariam Issoufou Kamara enseigne à l’EPF Zurich (Chair of Architecture Heritage and Sustainability) ses méthodes de construction durable, qui reposent en partie sur la terre crue, que ce soit en adobe, en pisé ou sous forme de blocs de terre compactée.

L’historien de l’architecture Pierre Frey estime que la Biennale du FRAC-Centre-Val-de Loire, à Vierzon, sème avec tact et finesse des germes d’inflexion, de dissidence et d’alternatives. Une réponse à la vision que le critique Christophe Catsaros a eue de cette manifestation.

Alors que l'Europe est en pleine crise énergétique, le Het Nieuwe Instituut et The Solar Movement lancent la première Biennale solaire accompagnée de l’exposition The Energy Show. Une manifestation nouvelle et inclusive qui explore les possibilités de conception du soleil et de son énergie. À découvrir jusqu’au 30 octobre prochain.

La proximité spatiale et les relations seront au cœur de la contribution suisse à la Biennale d’architecture de Venise 2023. La Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia a sélectionné le projet «Neighbourhood» de Karin Sander et Philip Ursprung à l'issue d'un concours ouvert.

Contrairement à ce que suggère le thème «The Available City», la 4ème édition de la Biennale d’architecture de Chicago dirigée par le commissaire David Brown pourrait bien s’avérer la biennale de «l’entre-soi». L’architecte bâlois Manuel Herz et le collectif Matri-archi(tecture) seuls représentants nationaux.

Le Lion d’or du meilleur pavillon national est décerné aux Émirats arabes unis pour l'exposition «Wetland» située à l’Arsenale. Les deux mentions spéciales sont attribuées aux pavillons de la Russie et des Philippines. Du côté des contributions individuelles, Lion d’or pour le collectif Raumlaborberlin, Lion d’argent pour FAST-Foundation for Achieving Seamless Territory et la mention spéciale pour les kenyans de Cave_Bureau

Le Site Le Corbusier lance un appel à candidature en vue de la conception et réalisation de 6 micro-architectures à l’église Saint-Pierre. Ce projet prendra place au sein d’une exposition temporaire, présentée lors de la 12e Biennale Internationale Design de Saint-Étienne.

Pour Neyran Turan, curatrice du pavillon turc, il n’existe qu’une seule issue à la crise (géo)politique, sociale et environnementale déclenchée par les changements climatiques : un nouvel imaginaire planétaire. Aux architectes, elle demande de chercher des réformes à l’intérieur même de la discipline.

La construction à ossature bois tient le premier rôle dans trois pavillons nationaux de la Biennale de Venise 2021: les États-Unis, la Finlande et le Japon. Trois pavillons; trois continents; trois thèmes transversaux pour hisser ce matériau – qui connaît actuellement une pénurie – et cette méthode de construction – trop souvent reniée – au rang d’architecture.

La biennale, c’est pour les boomers? Certes, l’institution est bien désuète. Mais cette année, pas de bling-bling, pas de starchitectes: la 17e édition est plus jeune; plus engagée aussi.

Ingénieur, agronome et directeur de la Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l’Homme, Matthieu Calame s’entretient avec l’équipe du pavillon suisse de la Biennale d’architecture sur les régimes de frontière en Europe et leurs incidences sur notre lecture du territoire.

Dans son investigation du phénomène spatial de la frontière, l’équipe du Pavillon suisse de la Biennale d’architecture a mobilisé plusieurs experts, dont Alain Wicht, préposé à la frontière nationale auprès de l’Office fédéral de topographie swisstopo.

L’équipe lauréate de la contribution suisse à la Biennale ­d’­architecture de Venise 2020 (désormais 2021) a réalisé une tournée entre mai 2019 et janvier 2020 dans les marges du territoire suisse à la découverte de «l’épaisseur de la frontière». Rencontre avec les commissaires du Pavillon suisse pour discuter de leur démarche et entendre leur retour d’expérience.

Cadrage du dossier thématique du TRACÉS 11/2020

La première présentation publique romande du projet de l’équipe sélectionnée par Pro Helvetia pour réaliser le Pavillon suisse de la 17e Biennale internationale de Venise 2020 aura lieu au Pavillon Sicli, le jeudi 5 mars 2020 à 17 h 30. Elle sera suivie par une discussion à la Maison de l’Architecture en présence de Céline Guibat, présidente du jury de Pro Helvetia pour la contribution suisse à la Biennale 2020, et Francesco Della Casa, architecte cantonal.

Un collaborateur d'espazium curateur du Pavillon suisse de la Biennale de Venise 2020.

Le conseil d'administration de la Biennale de Venise s'est réuni le mardi 18 décembre et sur proposition du président Paolo Baratta, a nommé l’architecte libanais;Hashim Sarkis au poste de directeur de la prochaine Biennale.

Parmi les 51 dossiers reçus, le jury a sélectionné sept équipes – quatre romandes et trois zurichoises – invitées à défendre leur projet avant le deuxième tour.;

Rassemblant une série de dessins collaboratifs, le Pavillon Japonais de cette année tente à travers l’instrument plus traditionnel de l’architecte, d’enregistrer et de documenter les changements politiques et environnementaux expérimentés par le Japon ces vingt dernières années. Nous retrouvons à Venise deux des curateurs pour comprendre à travers cette collection d'illustrations, de quelle manière l’architecture et la vie quotidienne des japonais ont réagi à cette profonde mutation sociale contemporaine.

Figure majeure de la critique architecturale contemporaine, les constats de Jacques Lucan ne laissent jamais personne indifférent. Croisé par hasard au coeur des «Giardini», l'architecte parisien nous donne son avis sur l'exposition de cette année et revient plus largement sur les thématiques des éditions précédentes.

Commissaire du Pavillon français en 2016 et invité à de multiples reprises à Venise, nous retrouvons l’architecte et urbaniste français Frédéric Bonnet pour examiner la tendance actuelle des biennales d’architecture et découvrir sa dernière contribution pour le projet collectif «The Practice of Teaching».

«Projeter le futur c’est avant tout savoir le conjuguer au passé». Qu’il s’agisse d’une réhabilitation, d’une rénovation ou d’une nouvelle extension, toute transformation doit s’accoler à une réalité existante. S’y confronter et chercher un équilibre fusionnel entre maintenu (black), ancien (yellow) et nouveau (red) concentre toute la trajectoire académique et professionnelle présentée cette année à Venise par E. & M. Boesch.

Bien que le propos des deux curatrices irlandaises de la biennale de Venise est de rendre hommage à l’architecture dans sa forme la plus puriste et orthodoxe, le projet des Pays-Bas cherche en désaccord à créer un nouveau paradigme: celui d’une société et d’un urbanisme fondés sur le loisir et la créativité et non plus sur la productivité et le travail.

Reconnu internationalement comme l’une des références architecturales, le Brésil a toujours exporté avec prospérité son versant constructif et matérialiste. A Venise, les curateurs du pavillon national prennent le contrepied de ce discours.