Culture du bâti de qualité et production solaire: deux objectifs inconciliables?
Conférence: une véritable culture solaire: quel enjeu pour la planète?
Le 5 octobre prochain, à Lausanne, la Direction générale des immeubles et du patrimoine (DGIP) de l’État de Vaud propose de s’interroger sur la manière de concilier énergie solaire et logique de durabilité.
Le développement des énergies renouvelables est l’un des trois piliers de la Stratégie énergétique 2050. Or, si l’énergie solaire semble gagner en popularité, elle se heurte encore à des résistances en raison de son manque d’esthétisme et de la difficulté d’intégration de certaines installations. La publication « Culture solaire » (2019), de l’Office fédéral de la culture (OFC), montre qu’il est possible, pour les communes, de penser conjointement culture du bâti de qualité et production solaire.
Le modèle de planification territoriale exposé dans cette parution prend pour exemple Carouge (GE). Il a l’avantage de pouvoir s’appliquer partout. Son principe clé: la maximisation de la production sur l’ensemble du territoire communal. Parmi les intervenants, Anne-Laure Perret-Aebi, coordinatrice du projet européen Be-Smart au Laboratoire de photovoltaïque et couches minces électroniques de l’EPFL (PV-Lab) et cofondatrice du collectif compáz, présentera les récents développements sur les verres à énergie positive.
L’occasion de rappeler les deux numéros que Tracés a consacré à l’énergie solaire en début d’année 2020, Paysages solaires 1/2 et Paysages solaires 2/2. Leurs dossiers présentent des contributions sur l’intégration architecturale de l’énergie solaire, ainsi qu’une réflexion sur l’intégration du photovoltaïque dans le bâtiment, également portée par Anne-Laure Perret-Aebi.
L’événement se déroule le lundi 5 octobre 2020, à 17h00 à l’Auditoire Delay, rue César-Roux 19 à Lausanne. Les inscriptions sont à envoyer à info.constructiondurable [at] comment-dire.ch ou via ce formulaire.