Distinguer l’audace

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Thérèse est un micro-habitat situé dans une pièce sculptée en bois et béton projeté. Conçue par BUREAU au sein du programme artistique « bâtisseurs » de la communauté Bermuda, l’intervention fait suite à Antoine, un rocher habité conçu dans un parc de sculptures en Valais, et compose avec celui-ci un récit architectural qui se concentre sur la recherche et l’expérimentation. Thérèse est une pièce importance du récit élaborée au sein du projet lauréat Short Stories.

Dylan Perrenoud

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BUREAU - DIREKTOR, Switzerland (several cities), September 2017, Metal, Printed linoleum, Plastic Vietnamese chairs

Dylan Perrenoud

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BUREAU - DODGED HOUSE, Lisboa, Portugal, 2019, 94 m²

Dylan Perrenoud

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BUREAU - FLOATING REALITIES, Geneva, Switzerland, October 2020 ,Float center - Spa renovation, 190 m²

Dylan Perrenoud

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Le studio Muoto est une agence d’architecture basée à Paris. Il a été fondé par Gilles Delalex et Yves Moreau en 2003. Ses activités couvrent les champs de la maîtrise d’oeuvre, de la recherche et de l’enseignement. Muoto signifie forme en finnois. Les projets de Muoto se distinguent par des structures qui permettent de combiner une multitude d’activités et de répondre à des enjeux économiques autant qu’esthétiques. L’agence plaide pour une architecture minimum qui peut évoluer dans le temps, une architecture primitive, à la fois frugale et généreuse. Elle propose pour chaque projet une réflexion approfondie sur l’économie des matériaux, l’évolutivité des bâtiments, les potentiels de mutualisation et les qualités d’usage. L’écologie est prise dans son acception la plus large. Cette démarche a été récompensée par différents prix: Holcim, Bauwelt, Académie d’Architecture, ADC awards, Equerre d’argent.

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Le studio Muoto est une agence d’architecture basée à Paris. Il a été fondé par Gilles Delalex et Yves Moreau en 2003. Ses activités couvrent les champs de la maîtrise d’oeuvre, de la recherche et de l’enseignement. Muoto signifie forme en finnois. Les projets de Muoto se distinguent par des structures qui permettent de combiner une multitude d’activités et de répondre à des enjeux économiques autant qu’esthétiques. L’agence plaide pour une architecture minimum qui peut évoluer dans le temps, une architecture primitive, à la fois frugale et généreuse. Elle propose pour chaque projet une réflexion approfondie sur l’économie des matériaux, l’évolutivité des bâtiments, les potentiels de mutualisation et les qualités d’usage. L’écologie est prise dans son acception la plus large. Cette démarche a été récompensée par différents prix: Holcim, Bauwelt, Académie d’Architecture, ADC awards, Equerre d’argent.

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À la croisée de l’architecture, du design et de l’installation, ciguë réactive les archétypes pour produire des univers contemporains. Réunissant une équipe de 20 personnes à Montreuil (France), l’atelier est le théâtre d’élaborations de stratégies, de lieux et de matériaux. En 2019 ciguë est invité par le Pavillon de l’Arsenal à concevoir une installation échelle 1 :1 dans le cadre de l’exposition Hôtel Métropole sur le thème de la chambre et plus précisément de la salle d’eau. Historiquement, l’hôtel a toujours été le reflet des modes de vie de son époque. Mais il semblerait qu’en ces temps qui s’accélèrent, il s’essouffle, stagne et reproduise indéfiniment un modèle centré autour d’une quête toujours plus grande de confort. En attendant, des millions de baignoires se remplissent, se vident et se remplissent à nouveau. Mais d’où vient l’eau? Où va-t-elle? ciguë se penche sur la question et démontre par le prototype qu’il existe des réponses pour mettre en oeuvre des systèmes de bouclage, où quasiment rien ne se perd, tout se récupère ou se transforme. La chambre est ici réduite à sa plus simple expression. C’est un squelette de chêne massif, démontable, une plateforme expérimentale faite de matériaux sains, issus du réemploi pour la plupart, qui met en scène une série de systèmes qui, ensemble, permettraient d’économiser 70% de l’eau habituellement consommée dans une chambre d’hôtel standard. C’est une chambre à ciel ouvert, sur son toit sont exposés des réservoirs, l’un pour collecter de l’eau de pluie, l’autre pour stocker l’eau rendue potable par le grand bac de phytoépuration et les filtres membranaires et à charbon actifs qui le jouxtent. La baignoire et la vasque sont reliées à un système de pompe et de filtre qui renvoie, traite et réalimente le circuit qui fonctionne en boucle. Élaboré avec Le Sommer Environnement, ce projet plaide pour une réappropriation de ces sujets par les concepteurs comme les usagers.

CIGUË

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À la croisée de l’architecture, du design et de l’installation, ciguë réactive les archétypes pour produire des univers contemporains. Réunissant une équipe de 20 personnes à Montreuil (France), l’atelier est le théâtre d’élaborations de stratégies, de lieux et de matériaux. En 2019 ciguë est invité par le Pavillon de l’Arsenal à concevoir une installation échelle 1 :1 dans le cadre de l’exposition Hôtel Métropole sur le thème de la chambre et plus précisément de la salle d’eau. Historiquement, l’hôtel a toujours été le reflet des modes de vie de son époque. Mais il semblerait qu’en ces temps qui s’accélèrent, il s’essouffle, stagne et reproduise indéfiniment un modèle centré autour d’une quête toujours plus grande de confort. En attendant, des millions de baignoires se remplissent, se vident et se remplissent à nouveau. Mais d’où vient l’eau? Où va-t-elle? ciguë se penche sur la question et démontre par le prototype qu’il existe des réponses pour mettre en oeuvre des systèmes de bouclage, où quasiment rien ne se perd, tout se récupère ou se transforme. La chambre est ici réduite à sa plus simple expression. C’est un squelette de chêne massif, démontable, une plateforme expérimentale faite de matériaux sains, issus du réemploi pour la plupart, qui met en scène une série de systèmes qui, ensemble, permettraient d’économiser 70% de l’eau habituellement consommée dans une chambre d’hôtel standard. C’est une chambre à ciel ouvert, sur son toit sont exposés des réservoirs, l’un pour collecter de l’eau de pluie, l’autre pour stocker l’eau rendue potable par le grand bac de phytoépuration et les filtres membranaires et à charbon actifs qui le jouxtent. La baignoire et la vasque sont reliées à un système de pompe et de filtre qui renvoie, traite et réalimente le circuit qui fonctionne en boucle. Élaboré avec Le Sommer Environnement, ce projet plaide pour une réappropriation de ces sujets par les concepteurs comme les usagers.

CIGUË

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Regenera is a speculative project that investigates how the growing capabilities of simulation tools, hyper-customizable materials, and additive manufacturing allow us to imagine new relationships between architecture and natural ecosystems. In particular, Regenera was born from the desire to give an architectural response to the theme of damaged ecosystems and burned forests. The intuition is that a fully customizable biodegradable structure made of nutrients, seeds and living materials can help the recovery process of local fauna and flora. This structure is designed to be eroded and transported by wind to continuously spread useful substances to the surrounding environment. Moreover, small animals and birds can use cavities and holes as temporary shelters and eat the plants grown on them. Only few humans occupy a room in the lower level to monitor the performance of the structure during the initial stages. In Regenera the «architecture» is not designed to last, but rather to disappear. The notion of «skyscraper» is transformed into that of «scraped from the sky». The act of choosing materials evolves into the act of mixing specific substances. The design of Regenera is the design of its dissolution. The version proposed here is a 100 meter tall object located in the center of a burnt forest. It is composed of a lattice structure that changes the material composition, shape, behaviour, and performance throughout the object. The uppermost and outermost layers (composed primarily of nutrients and seeds) are thinner and more brittle, breakable and spreadable by the wind. An porous innermost layer allows lichens, mold, grass and fungi to grow, while a thick core located at the bottom of the object gives stability to the entire structure and protects the lab.

ALBERTO RONCELLI

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Regenera is a speculative project that investigates how the growing capabilities of simulation tools, hyper-customizable materials, and additive manufacturing allow us to imagine new relationships between architecture and natural ecosystems. In particular, Regenera was born from the desire to give an architectural response to the theme of damaged ecosystems and burned forests. The intuition is that a fully customizable biodegradable structure made of nutrients, seeds and living materials can help the recovery process of local fauna and flora. This structure is designed to be eroded and transported by wind to continuously spread useful substances to the surrounding environment. Moreover, small animals and birds can use cavities and holes as temporary shelters and eat the plants grown on them. Only few humans occupy a room in the lower level to monitor the performance of the structure during the initial stages. In Regenera the «architecture» is not designed to last, but rather to disappear. The notion of «skyscraper» is transformed into that of «scraped from the sky». The act of choosing materials evolves into the act of mixing specific substances. The design of Regenera is the design of its dissolution. The version proposed here is a 100 meter tall object located in the center of a burnt forest. It is composed of a lattice structure that changes the material composition, shape, behaviour, and performance throughout the object. The uppermost and outermost layers (composed primarily of nutrients and seeds) are thinner and more brittle, breakable and spreadable by the wind. An porous innermost layer allows lichens, mold, grass and fungi to grow, while a thick core located at the bottom of the object gives stability to the entire structure and protects the lab.

ALBERTO RONCELLI

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MBL architectes développe une pratique de l’architecture prospective qui, pour chaque projet, trouve des manières d’opérer nouvelles et spécifiques. Sans a priori de forme et de format, leur travail couvre un champ élargi de la pratique architecturale : construction, publications, conception d’objets, commissariat d’expositions et projets de recherche. Les Pièces de l’océan, projet présenté pour le Prix de Genève, sont un exemple de cette approche expérimentale. En 2016, sur le territoire transfrontalier franco-espagnol de la baie de Txingudi, un groupe de citoyens se fédère, via les Nouveaux Commanditaires, pour commander une intervention architecturale non intrusive ayant pour but de manifester les effets, déjà prégnants autour de la baie, du réchauffement climatique. Suite à plusieurs campagnes d’enquête et d’observation, notre proposition explore un processus d’accrétion rocheuse pour fabriquer en milieu sous-marin une gamme de petits monuments, qui seront ensuite émergés et posés à terre. La sédimentation sous-marine, qui associe le mouvement conjoint de l’océan, de la rivière et l’érosion, est mise en oeuvre pour façonner ces habitacles. Développé avec les ingénieurs de Geocorail, le procédé électrochimique permet de produire un agglomérat rocheux à partir des matériaux présents sous l’eau, tels que sable, graviers ou débris coquilliers. Une armature conductrice immergée est reliée à un générateur de courant électrique continu de très basse tension. Sous l’effet de ce courant, les sels minéraux naturellement dissous dans l’eau de mer – principalement calcium et magnésium – forment des composés qui se précipitent autour de l’armature et se solidifient à la manière d’une roche de synthèse. Une gangue rocheuse se forme progressivement par accrétion. Les édicules portent ainsi en eux l’histoire géomaritime de l’estuaire et lui donnent une forme tangible. Le temps d’accrétion, d’une année au moins, transforme le chantier en un rituel silencieux.

MBL architectes

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MBL architectes développe une pratique de l’architecture prospective qui, pour chaque projet, trouve des manières d’opérer nouvelles et spécifiques. Sans a priori de forme et de format, leur travail couvre un champ élargi de la pratique architecturale : construction, publications, conception d’objets, commissariat d’expositions et projets de recherche. Les Pièces de l’océan, projet présenté pour le Prix de Genève, sont un exemple de cette approche expérimentale. En 2016, sur le territoire transfrontalier franco-espagnol de la baie de Txingudi, un groupe de citoyens se fédère, via les Nouveaux Commanditaires, pour commander une intervention architecturale non intrusive ayant pour but de manifester les effets, déjà prégnants autour de la baie, du réchauffement climatique. Suite à plusieurs campagnes d’enquête et d’observation, notre proposition explore un processus d’accrétion rocheuse pour fabriquer en milieu sous-marin une gamme de petits monuments, qui seront ensuite émergés et posés à terre. La sédimentation sous-marine, qui associe le mouvement conjoint de l’océan, de la rivière et l’érosion, est mise en oeuvre pour façonner ces habitacles. Développé avec les ingénieurs de Geocorail, le procédé électrochimique permet de produire un agglomérat rocheux à partir des matériaux présents sous l’eau, tels que sable, graviers ou débris coquilliers. Une armature conductrice immergée est reliée à un générateur de courant électrique continu de très basse tension. Sous l’effet de ce courant, les sels minéraux naturellement dissous dans l’eau de mer – principalement calcium et magnésium – forment des composés qui se précipitent autour de l’armature et se solidifient à la manière d’une roche de synthèse. Une gangue rocheuse se forme progressivement par accrétion. Les édicules portent ainsi en eux l’histoire géomaritime de l’estuaire et lui donnent une forme tangible. Le temps d’accrétion, d’une année au moins, transforme le chantier en un rituel silencieux.

MBL architectes

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Located on the outskirts of Ahmedabad in serene surroundings, the mutually exclusive typology of an architects workplace and a weekend retreat, are seamlessly overlapped here in time and space –‘two’ for the price of one! The most important fallout of this phenomenon is the culture that it inculcates, opening up retreat functions and playing host to everyone as they unwind after a hard day’s work. The 900 sq.m site is longitudinally divided into two halves, one kept for the building and the other left as landscape. Moreover with a 25m pool in the mandatory front margin that dictates the lenght of the studio, the linear space is nestled between water and green. Matharoo Associates set a self-imposed challenge – to build the most optimum construct for a given brief. Here, the structure itself becomes the envelope, ensuring least material usage, low cost of construction and multiplicity of usage. Through the large gaps left between the minimal structure, the interior merges seamlessly with the surroundings – where light, green, water and air (occasionally animals and birds!) flow through. The porous container in concrete is wrapped with a filigree of steel louvers. On the South, these can be lifted to any position by hand, affording desired degrees of privacy, shelter and exposure to sun – enabling space to be modulated at will. This outer shield continues as a steel roofing on the top to create a heat shield, and has been installed instead of and for the price of traditional waterproofing and insulation, and provides for an entire floor plate of bonus space. This outer layer to combat the intense tropical heat, is custom designed and fabricated locally, along with a majority of other hardware and furniture at the studio.

MATHAROO ASSOCIATES

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Located on the outskirts of Ahmedabad in serene surroundings, the mutually exclusive typology of an architects workplace and a weekend retreat, are seamlessly overlapped here in time and space –‘two’ for the price of one! The most important fallout of this phenomenon is the culture that it inculcates, opening up retreat functions and playing host to everyone as they unwind after a hard day’s work. The 900 sq.m site is longitudinally divided into two halves, one kept for the building and the other left as landscape. Moreover with a 25m pool in the mandatory front margin that dictates the lenght of the studio, the linear space is nestled between water and green. Matharoo Associates set a self-imposed challenge – to build the most optimum construct for a given brief. Here, the structure itself becomes the envelope, ensuring least material usage, low cost of construction and multiplicity of usage. Through the large gaps left between the minimal structure, the interior merges seamlessly with the surroundings – where light, green, water and air (occasionally animals and birds!) flow through. The porous container in concrete is wrapped with a filigree of steel louvers. On the South, these can be lifted to any position by hand, affording desired degrees of privacy, shelter and exposure to sun – enabling space to be modulated at will. This outer shield continues as a steel roofing on the top to create a heat shield, and has been installed instead of and for the price of traditional waterproofing and insulation, and provides for an entire floor plate of bonus space. This outer layer to combat the intense tropical heat, is custom designed and fabricated locally, along with a majority of other hardware and furniture at the studio.

MATHAROO ASSOCIATES

Di­stin­guer l’au­da­ce

Exposition au Pavillon Sicli

Distinguer l’audace