Géométrie spatiale le vade-mecum
Recueil pour comprendre et maîtriser la représentation 3D
« Fournir aux apprenants, et occasionnellement aux professionnels, des moyens de compréhension et de maîtrise de la représentation 3D, qu’ils soient sur leur planche à dessin, devant leur ordinateur ou encore à leur établi » : telle est l’intention exprimée par Daniel Jacques au début de son avant-propos pour justifier la désignation vade-mecum qu’il attribue à son ouvrage consacré à la géométrie spatiale.
Pour y parvenir, il s’attache dans un premier temps à décrire les principes des trois grands modes de représentation spatiale que sont les projections orthogonales, l’axonométrie et la perspective, avec à chaque fois une partie consacrée à la façon dont y sont traitées les ombres. Dans un second temps, il aborde les différentes surfaces (courbes, réglées ou de révolution) et les volumes par l’intermédiaire des polyèdres réguliers. L’ouvrage est enfin complété par un dernier chapitre consacré aux transformations géométriques.
Compte tenu du sujet abordé, l’auteur ne s’est pas non plus fourvoyé sur le dialogue qu’il instaure entre images et texte : tournant le dos à la logique habituelle voulant que les premières illustrent le second, il l’inverse en faisant que ce sont ici les images qui conduisent la lecture, une approche qui n’est pas sans rappeler celle de la bande dessinée.
Alors que l’informatique offre des possibilités reposant souvent sur des connaissances que ses utilisateurs ne maîtrisent pas, on ne peut que saluer cette sorte de « retour à la source » de la géométrie spatiale. Ceci tout particulièrement dans les domaines de l’architecture ou de l’ingénierie où les logiciels 3D, en supprimant le contact pour ainsi dire physique qu’impliquait le dessin « à la main » des projets, contribuent indéniablement à accroître la distance entre leur conception et leur réalisation.
Un ouvrage dont la place et l’utilité sont encore soulignées par les mots sur lesquels s’achèvent la préface que lui consacre Jacques-Xavier Aymon : « En aucun cas il ne s’agit d’entretenir une nostalgie romantique mais bien de maintenir un savoir humaniste afin de ne pas être condamné à l’amnésie. Géométrie spatiale, le vade-mecum devient ainsi un véritable aide-mémoire ».
Géométrie spatiale le vade-mecum
Daniel Jacques, avec la collaboration de Jean-François Calame, PPUR, 2013
Fr. 55.-