En second plan des aspects sanitaires, la pandémie à laquelle les villes du monde font face donne à lire l’importance de leurs structures foncières, drastiquement divisées entre lieux collectifs et espaces de la vie domestique. Par un effet de vases communicants, elle interroge aussi et en particulier la nature du logement comme dernier lieu possible du retrait et d’expression de la communauté, face aux risques de contaminations. Le repli physique de toute une société vers son élément premier, l’habitation, donne l’occasion d’y porter un regard d’autant plus critique qu’il en révèle l’importance.