La Butte Rouge, Châtenay-Malabry, 1931-1965
La Butte Rouge est un exemple représentatif de la politique de logements sociaux des cités-jardins du Grand Paris de l’entre-deux-guerres et un ensemble architectural, urbain et paysager internationalement reconnu. Dans un contexte de forte pression immobilière, ce patrimoine, qui n’est pas protégé comme d’autres cités-jardins en Europe, est confronté à des démolitions partielles menaçant la cohérence de l’ensemble et à la privatisation de logements abordables et d’espaces communs naturels. La nécessité d’une reconnaissance patrimoniale est soutenue par différentes institutions et par l’association Sauvons la Butte Rouge, qui développe un travail important de sensibilisation sur les risques associés à la démolition. Un projet architectural et paysager de réhabilitation cohérent et respectueux du bâti et du non-bâti existant permettrait d’entamer des rénovations énergétiques et des évolutions typologiques à partir de la mise en valeur des qualités d’origine et du principe de bien commun, élément fondamental du quartier aujourd’hui menacé.
Architectes:
Phases I-IV: Joseph Bassompierre-Serwin, Paul de Rutté, Paul Sirvin, André Riousse (paysagiste) ;
Phases V-VII: Pierre Sirvin
Bailleur actuel: Hauts-de-Bièvre Habitat
Logements: 3580
Surface: 70 ha (dont 40 ha d’espaces publics)
Interventions prévues: 43% immeubles conservés, 18% démolis, 39% rénovation lourde ou reconstruction
Logements fermés: 1000
Reconnaissance patrimoniale: Label Architecture contemporaine remarquable, 2008
Tour de France du patrimoine en danger
Aricle principal: Patrimoines en danger: tour de France de la démolition
Exemple 1: La Butte Rouge, Châtenay-Malabry, 1931-1965
Exemple 2: Epoisses, Besançon, 1963-1970
Exemple 3: Étouvie, Amiens, 1956-1976
Exemple 4: Alma Gare, Roubaix, 1975-1982